SXO : la version améliorée du SEO ?

SXO : la version améliorée du SEO ?
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Quand on parle référencement et site web, on pense immédiatement au SEO et ce, à juste titre puisque c’est ce dernier qui permet aux webmasters d’accroître la visibilité de leur site. Dernièrement toutefois, il semble que le SEO a atteint ses limites puisqu’une version améliorée a vu le jour. Il s’agit du SXO. En quoi est-il différent du SEO et qu’est-ce qu’il implique ?

Petit rappel sur le SEO

Petit rappel sur le SEO

Le SEO ou Search Engine Optimization a toujours été (et est toujours) le socle du référencement naturel. Ses techniques permettent d’améliorer le positionnement d’un site dans les SERPs et d’en accroître la visibilité. Chaque action menée vise à convaincre les robots crawlers des moteurs de recherche (dont Google) de la qualité du site et de ses pages. Lorsque les robots sont séduits, ils font apparaître le site sur la première page des SERPs lorsqu’une requête y correspondant est lancée par un internaute.

A lire – Stratégie SEO : comment améliorer son référencement naturel ?

Qu’est-ce que le SXO ?

Le SXO ou Search eXperience Optimization repose sur les mêmes bases que le SEO, mais avec en plus, un intérêt particulier pour l’UX ou User eXperience (expérience utilisateur). En français, il signifie « optimisation de l’expérience utilisateur ». De cette définition, il faut alors comprendre que le SXO regroupe des techniques qui visent à améliorer l’expérience utilisateur en partant de la recherche jusqu’à la conversion. Autrement dit, il mène des actions pour satisfaire les attentes des internautes.

Pour en simplifier la formule, on dira que le SXO = SEO + UX.

Quelles sont les différences entre SXO et SEO ?

Quelles sont les différences entre SXO et SEO ?

Le SEO est la base du SXO, mais ce dernier y rajoute en plus l’UX. Ceci signifie que le SXO partage les mêmes techniques que le SEO à savoir :

Le SXO applique ces mêmes techniques, mais conscient qu’elles sont surtout destinées à séduire les robots, il a jugé plus pertinent d’appliquer d’autres techniques pour séduire aussi les internautes.

La raison est que même si les robots améliorent le positionnement du site, ce ne sont pas eux qui vont acheter vos produits ou s’abonner à votre newsletter. Pour atteindre ces objectifs, vous devez vous adresser aux humains qui ne sont autres que les internautes. Il est donc normal qu’on veuille soigner et l’accueil des clients potentiels et l’accueil des robots crawlers.

Alors que les robots améliorent la visibilité du site sur la toile, les clients font rentrer de l’argent et optimisent le ROI (Retour sur investissement). Voilà pourquoi le SXO a adopté une vision plus large allant de la recherche à la conversion, voire la fidélisation des clients.

Le SEO se charge donc de convaincre les algorithmes des moteurs de recherche tandis que l’UX se charge de convaincre les internautes à passer à l’action.

A lire – Comment gérer un projet SEO en 10 étapes ?

Quelles sont les techniques que le SXO a en plus ?

En plus des techniques SEO qu’on a citées plus haut, le SXO s’assure aussi de :

  • Présenter des pages de destination fluides
  • Proposer un temps de chargement rapide que ce soit sur Desktop ou sur mobile
  • Faciliter la navigation des internautes sur le site
  • Présenter un design agréable
  • Faciliter l’accès aux différentes informations sur le site

En gros, il veille à ce que l’UX Design séduise, retienne et fasse revenir les internautes. Evidemment, police, structure, couleur, qualité des contenus, arborescence du site … tout cela joue un rôle majeur à ne pas négliger.

A lire – UX, Expérience Utilisateur : astuces pour l’améliorer

Comment sait-on si les clients sont satisfaits ou non ?

Comment sait-on si les clients sont satisfaits ou non ?Il y a déjà le critère conversion. Si aucun internaute ne clique sur vos boutons Call-to-action, vous pouvez déjà être sûr que l’UX est négatif. Et si vous vous fiez aux statistiques, vous devez être attentif sur les KPI suivants :

  • Le taux de rebond: si ce chiffre est élevé, cela signifie qu’un grand nombre d’internautes ont bien cliqué sur le lien qui mène sur votre page, mais sont repartis aussitôt au bout de quelques secondes. Le rebond peut être causé par diverses choses : une page qui met du temps à s’afficher totalement, un design qui fait fuir … Autrement dit, un taux de rebond élevé équivaut à un manque de pertinence. A lire – Taux de rebond : comment le réduire ?
  • Le taux de clics sur les liens affichés dans les SERPs : grâce au SEO, vous avez réussi à atterrir sur la première page des SERPs et pourtant, le nombre de clics obtenu est très faible. Cela prouve que ce n’est pas parce qu’on est bien positionné que les clients vont affluer. Un taux de clics faible peut s’expliquer par le manque de pertinence de vos titres ou de vos métadonnées. Si ces textes sont peu accrocheurs, personne ne cliquera sur votre lien, aussi pertinent soit le contenu de la page de destination.
  • Le taux de conversion : si vous avez créé un site, c’est pour en tirer profit et donc convertir les internautes lambda en clients ou en abonnés. Si le taux de conversion est faible, c’est que vos actions de séduction ne suffisent pas. Plus globalement, vos contenus ne sont pas assez convaincants aux yeux des internautes ce qui explique leur réticence à acheter ou à s’abonner.

Outre ces trois indicateurs, d’autres facteurs peuvent également indiquer le manque de satisfaction de vos clients. Dans tous les cas, le SXO tient à y remédier en instaurant d’autres techniques de séduction spécialement axées sur les internautes et non plus uniquement sur les robots.

Comment mettre en place une stratégie SXO ?

Vous l’aurez donc compris, on se lance sur le web, non plus uniquement pour attirer du trafic grâce au SEO, mais aussi pour faire du chiffre d’affaires grâce à l’UX. Pour ce faire, il est important d’adopter une stratégie plus axée sur les utilisateurs sans pour autant bâcler le triptyque contenus-technique-netlinking. Comment élaborer une telle stratégie ? Voici quelques conseils :

A retenir : « User First »

Avant même de créer le site, vous devez retenir ce point important : le site est dédié à vos cibles. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? A quoi aspirent-ils ? Comment vivent-ils ? De quoi ont-ils besoin ? Quels sont leurs problèmes ? Qu’est-ce qui pourrait leur faciliter la vie ? Quels supports utilisent-ils pour se connecter à internet ? …

Vous devez avant tout penser aux utilisateurs, car ce sont eux vos clients potentiels et non les robots. Voilà pourquoi vous devez apprendre à les connaître, à identifier leurs besoins, à adapter votre stratégie à leur mode de vie, … La connaissance des cibles vous permet ensuite de déterminer quelques points clés de votre stratégie notamment le ton à adopter, le jargon à utiliser … Chaque détail du site compte donc pour rendre la visite agréable aux internautes, pensez à :

  • Optimiser la qualité de vos contenus qu’ils soient textuels ou visuels
  • Retirer tout ce qui pourrait compliquer la navigation sur le site
  • Raccourcir les funnels de vente et la procédure pour remplir les formulaires d’abonnements
  • Accélérer le chargement de vos pages
  • Utiliser des caractères et une taille de police bien lisibles
  • Intégrer des fonctionnalités pouvant faciliter l’accès à vos services …

Lire aussi – Expérience post-clic : comment mener le prospect jusqu’à l’action finale ?

A appliquer : vitesse de chargement rapide

Il a été prouvé qu’au-delà d’un temps de chargement de 3 secondes, les internautes jugent la page non pertinente et ferment l’onglet immédiatement pour passer à un autre. Plus concrètement, 25 % des internautes ferment la page au bout de 4 secondes tandis que 53 % d’entre eux partent au bout de 7 secondes.

Oui, il est ici question de secondes donc si votre page met trop de temps à s’afficher entièrement, vous pouvez dire adieu à un grand nombre de clients potentiels. Pour éviter cela, il faut optimiser le chargement que ce soit sur desktop, sur tablette ou sur mobile. Comment s’y prendre ?

  • Optez pour un hébergeur performant
  • Choisissez un thème fluide
  • Réduisez la taille de vos vidéos et de vos images
  • Allégez votre code …

Une fois ces actions entreprises, rendez-vous sur les différents supports existants et testez votre site. Vous verrez alors si d’autres améliorations sont à faire.

Pensez aussi au – SMO : zoom sur le Social Media Optimization

A concevoir : un site responsive

Pour faciliter l’accès à votre site, tâchez de le rendre responsive. Cela signifie qu’il doit pouvoir s’adapter à toutes les tailles d’écran existant (PC, tablette et smartphone). Ce qu’il faut éviter c’est que l’utilisateur consulte votre site sur desktop et qu’il tombe sur une version miniature à l’affichage ou encore qu’il consulte votre site sur son mobile et qu’il doit faire glisser son écran de gauche à droite pour avoir un affichage complet de vos pages.

A lire – Site responsive : pourquoi avez-vous besoin d’un site responsive ?

A mettre en pratique : les données structurées

N’oubliez pas d’afficher toutes les données concernant votre entreprise telles que les contacts, l’historique, la hiérarchisation de votre personnel, votre adresse … Ces informations attirent facilement la confiance des utilisateurs et améliorent alors leur UX. Google peut également s’en servir pour accroître votre visibilité et afficher ces renseignements quand cela est nécessaire.

A privilégier : les images et vidéos

Bien sûr, il vous faudra toujours publier des contenus textuels, mais savez-vous que le visuel est plus attrayant et plus expressif que les mots. Les internautes sont d’ailleurs plus friands d’images et de vidéos que de textes donc quand cela est possible, proposez-en et n’oubliez pas de bien les référencer.

A adopter : les contenus de qualité

Qu’il s’agisse de vos textes, de vos images ou de vos vidéos, la qualité doit toujours être au rendez-vous. Pour les textes, la qualité se traduit par la pertinence des informations et la structure du texte tandis que pour les images et les vidéos, elle repose surtout sur la qualité des images et du son.

A insérer : le chapeau et le sommaire

Les internautes sont toujours pressés. En arrivant sur une page, ils vont toujours commencer par une lecture en diagonale pour s’assurer qu’ils ne vont pas perdre le temps à lire le contenu en entier. Outre le fait de faciliter la lecture en F, vous devez aussi insérer un chapeau et un sommaire sur chacune de vos pages. Ces derniers les informent dès le départ des informations qu’ils vont trouver sur la page. Et pour optimiser ces points, pensez à un sommaire cliquable qui permet à l’internaute de se rendre directement au point qui l’intéresse.

A lire – Maillage interne : comment l’optimiser ?

A ne pas négliger : les titres et sous-titres

Ce sont eux qui permettent la fameuse lecture en F dont on vous parlait plus haut. Chaque titre et sous-titre doit être pertinent et donner des informations précises. Comme le sommaire, ils donnent des indices du contenu qu’ils s’apprêtent à lire. N’oubliez pas non plus que ces points jouent un rôle majeur dans la recherche vocale, aujourd’hui en plein boom. Tâchez alors de les formuler sous forme de question en utilisant les termes utilisés par les internautes.

A lire – SEO : comment s’adapter aux conséquences de la recherche vocale ?

A améliorer : l’arborescence du site

L’arborescence comprend les différents points du menu tels que les catégories et les sous-catégories. Elle est généralement mise en valeur par le fil d’Ariane. Parfois, on a tendance à penser qu’en instaurant plusieurs catégories, la navigation sera plus facile. Bien sûr, cela va être plus facile, mais savez-vous qu’avec un chemin trop long, les internautes risquent de perdre patience ? Pour éviter cela, assurez-vous de réduire au minimum le nombre de clics pour accéder à un produit ou un service. En moyenne, il faut trois clics, car au-delà, le circuit devient trop long.

A instaurer : des boutons CTA clairs

Les boutons CTA servent à convertir les internautes. Vous devez alors vous assurer qu’ils soient bien visibles et placés au bon endroit. Pensez aussi à les formuler de manière accrocheuse de sorte à ce que les visiteurs soient vraiment décidés à passer à l’action.

Et ce ne sont pas les seules règles du SXO, car étant plus large que le SEO, il embarque d’autres actions qui mettent l’accent sur les utilisateurs.

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